Parlez-nous un peu de vous Rosalie d'Estrées...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? J’ai grandi au milieu des contes, des légendes et des superstitions. C’est à mes quatorze ans que j’ai commencé à créer dans ma tête mon tout premier univers : "Jean – L’évangile d’une vie". À force de le développer ainsi, je suis arrivée à le coucher sur le papier d’abord avec quelques pages résumant un peu mes idées, puis il y a environ deux ans, je me suis mise pour de bon à son écriture et à l’écriture d’autres projets littéraires. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? En fait, contrairement à beaucoup d’auteurs, je ne suis pas une fan de romans. Je n’ai pas passé mon enfance ni mon adolescence dedans. Non. Je tire mon inspiration de la Bible et de ses légendes, du Bouddhisme, de l’histoire et des théories de complot autour des Templiers que des Francs-maçons, mais aussi de la Mythologie grecque et des superstitions. Je mélange l’ensemble et créée mon univers. Par contre, je dois dire qu’il y a bien un auteur qui m’a inspirée, pas au sens propre du terme. C’est plus une influence sur mon propre style d’écriture dans la construction d’une scène de plaisirs : le Marquis de Sade. Cet homme possédait un véritable don dans sa façon d’aborder ces dernières. Il savait vous conduire là où il le désirait, et personne ne peut ressortir « colombe » d’une de ses lectures. Il avait l’art de pervertir son lecteur. Cependant d’une manière ou d’une autre, cet écrivain ne laisse personne indifférent, soit on a envie de vomir en le lisant, soit on l’aime, tout simplement. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Parmi tous mes projets, les deux personnages qui sont les plus proches de moi sont Thésaurus et Messias. Je tiens énormément à eux. Je leur ai livré mon cœur sans pudeur pour les faire vivre et exister. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Angoissée, stressée, enfin un peu comme tous les auteurs en général je pense. En ce moment, je ne cache pas que je suis quelque peu anxieuse en sachant que je vais sortir ma première nouvelle en janvier 2014. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Je pense qu’aucun auteur n’apprécie le fait d’avoir une critique négative sur son œuvre. Néanmoins, il faut savoir la prendre avec philosophie. Personne n’est parfait, et le manuscrit impeccable n’existe pas à mes yeux. Après cela dépendant également de comment on vous la fait. Si c’est constructif ou juste du rentre dedans pour mieux casser. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Je ne sais pas en toute sincérité. J’ai déjà vécu l’expérience de la tentative d’écriture d’un roman à plusieurs. Cela s’est non seulement soldé par un échec mais aussi par des bouffonneries doublées de mensonges. Ce n’est pas une pratique que je recommanderai sur la finalité. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Non, en toute sincérité. La romance érotique est à la mode, et j’avais envoyé le premier jet de "L’éveil des ténèbres" qui est très loin de l’œuvre finale, à Edilivre. J’ai rapidement reçu par courriel un contrat de publication. J’avais toutes mes chances de présenter ailleurs ce dernier, mais c’est moi qui ai préféré me lancer seule dans l’aventure. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Non, cela ne me tente pas de trop à vrai dire. Seulement quelques amis proches lisent ce que je fais. Quels sont vos projets ? Disons que pour le moment, je vais ouvrir ma petite maison d’édition personnelle pour m’auto-éditer toute seule et avoir une bonne diffusion. Elle portera pour nom mon pseudonyme d’auteure, Rosalie d’Estrées. Son ouverture est prévue en Janvier 2014 et j’espère n’avoir aucun contre-temps, c’est tellement vite arrivé. Je publierai le tome 1 de "L’éveil des ténèbres" (qui va sûrement changer de nom d’ailleurs). J’écris également mon premier roman, "Thésaurus", que je compte bien finir pour février ou mars 2014. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Je vais seulement mettre la présentation de Jean – L’évangile d’une vie, qui parlera de mon univers, mieux qu’un long discours. "Puis-je mourir ? Je ne sais pas... Je vis depuis le jour où ma défunte mère me donna naissance. J'ai vu mon corps subir mille tourments, mille blessures. Malgré mon regard qui se fermait sur ce qui m’entourait, mes paupières se sont toujours rouvertes. J'envie les hommes, ils ont le droit de mourir, de mettre fin à leur douleur. Moi je suis condamné non plus à vivre, mais à subsister. Une survivance où je dois me battre sans cesse et souffrir en regardant la réalité de ma propre éternité. J'ai traversé les âges au milieu de l'humanité. J'ai rencontré des êtres exceptionnels, des individus emplis d'une sagesse qui avait tant fait défaut à mon propre peuple. J'ai découvert l'espoir, une notion que j'avais oubliée au plus profond de moi-même. Messias... du latin Messie fut le nom dont on me baptisa sur ma planète. Ici, sur Terre, je ne suis plus qu'un homme. Un homme avec ses peurs, ses doutes et ses faiblesses. Et tout comme eux j'avance sur la route du destin. À présent, je suis l'un des leurs et mon nom est Jean." |
Date de l'interview : Octobre 2013 © Des encres sur le papier