Sebastian Fitzek
Sebastian Fitzek, né le 13 octobre 1971 à Berlin, est un écrivain et journaliste allemand. Il publie son premier livre, le roman "Die Therapie" en 2006, le succès est immédiat.
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Thérapie / Tu ne te souviendras pas /
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Le voleur de regardsAuteur : Sebastian Fitzek
Genre : Thriller Le voleur de regards à encore frappé. Comme toujours, il a tué une mère de famille et enlevé un enfant. Dans la main de la victime, un chronomètre. Le compte à rebours pour retrouver l'enfant est lancé. Mais quand on retrouve le portefeuille d'Alexander Zorbach, policier reconverti en journaliste, un jeu machiavélique se met en en route... Compte à rebours et enfants, tels sont les deux éléments principaux de ce thriller diabolique. En guise de prologue, une mise en garde du narrateur envers le lecteur, donnant immédiatement le ton de l'histoire. Suite à cela, il m'a fallu un petit temps de (ré)adaptation à l’univers complexe de Sebastian Fitzek, qui m'avait déjà pas mal secoué avec ses trois premiers romans. Une fois totalement entré dans cet univers glauque et empli de folie, il est difficile de lâcher le livre. Le doute vient s'immiscer chez le lecteur petit à petit, des zones d'ombres venant compléter l’intrigue déjà haletante. Au beau milieu de cette histoire, l'auteur place une réflexion sur un handicap, dont je tairais ici le nom pour ne pas gâcher la lecture. Cela permet ainsi au lecteur d'avoir une autre vision (sans mauvais jeu de mots) sur les personnes ayant cet handicap, ce que je trouve être très bienveillant de la part de Sebastian Fitzek. Le personnage d'Alexander Zorbach (dans ses péripéties, le piège machiavélique qui se referme petit à petit sur lui...) peut se rapprocher du détective Theodore Tate, personnage, entre autres, du roman "Nécrologie", de l'auteur Paul Cleave. La fin est captivante, limite à couper le souffle. Mais le lecteur n'avait-il pas été prévenu au début (ou bien était-ce à la fin, vu que le roman est chapitré comme un compte à rebours, histoire de donner plus d'intensité au thriller) ? Bien que je lise rarement les remerciements (peut-être ai-je tors), j'ai naturellement lu ceux de ce roman, et je dois dire que je les ai trouvés vraiment intéressant, ces derniers apportant de nouveau une réflexion. Le fait de faire une suite à ce roman montre un certain sadisme de la part de l'auteur, mais cela n'est en rien dérangeant, bien au contraire ! |
Le chasseur de regardsAuteur : Sebastian Fitzek
Genre : Thriller A présent que l'identité du Voleur de regards a été découverte, Alexander Zorbach n'a plus qu'une chose en tête : le retrouver et se venger pour ce qu'il lui a fait, sans aucune pitié. En parallèle, la police est chargée de prouver la culpabilité d'un ophtalmologue qui ampute ses victimes de leurs paupières. Qu'ont donc ces hommes qui sont obsédés par les yeux des autres ? Y-a-t-il un lien entre l'ophtalmologue et le Voleur de Regards ? Zorbach est encore bien loin de s'imaginer ce qui va lui arriver, ainsi qu'à Alina... Au vue des événements qui se sont déroulés à la fin du "Voleur de regards", cette suite promet d'être intense en émotions. Afin de maintenir son lecteur dans une ambiance palpable, Sebastian Fitzek rappelle les événements passés, ce qui fait son effet. Plus psychologique que "Le Voleur", j'ai ainsi trouvé "Le Chasseur" moins haletant, au niveau des péripéties et de l'action j'entends, l'ambiance se fait ainsi différente. Les "méchants" de l'histoire sont connus dès le début, ce qui enlève les côtés recherches, fausses pistes... , en gros, ce que j'aime voir dans un thriller. La qualité reste tout de même bien présente, la folie et le sadisme tout autant. La plume de l'auteur est telle que des hypothèses quant à la fin du roman, sur certains aspects du roman... (mêmes les plus folles et impensables) viennent s'immiscer dans notre esprit. La fin est juste incroyable, le roman se finissant en apothéose. Il est assez rare de voir une telle fin, le point de vue que j'avais alors sur ce roman changeant totalement. Sebastian Fitzek signe ici, encore une fois, un thriller à couper le souffle. |
L'InciseurAuteurs : Sebastian Fitzek & Michael Tsokos
Genre : Thriller Alors qu'il autopsiait une cadavre, le légiste Paul Herzfeld découvre une capsule métallique dans son crâne. Dans l'objet, un nom et un numéro de téléphone. Poussé par la curiosité, il appelle, et tombe sur un message de sa fille le suppliant de la secourir, sans en dire un mot à personne, sinon... Paul va se retrouver au cœur d'une affaire morbide jonchée de cadavres contenant d'autres indices... Dès mon incursion dans l'univers de Sebastian Fitzek, je suis devenu fan. Ses romans sont haletants à souhait, et il sait manipuler en beauté son lecteur. "L'inciseur" ne fait pas exception à la règle. Bien que le début (hormis le prologue qui joue avec le lecteur) ne m'ai pas captivé comme d'habitude, je savais que cela n'allait pas durer. Les scènes d'autopsies sont décrites avec un réalisme impressionnant, ce qui est ici la touche "Tsokos", légiste de son état. Bien qu'il y ai une seule et même affaire (du moins dans le fond), le roman est scindé entre deux binômes, chacun ayant un rôle essentiel à jouer. Les équipes sont parfaites, les situations qu'elles vivent haletantes, le lecteur ayant peur pour eux à chaque pages ! Pour ne rien arranger, le cadre renforce l'obscure intrigue, puisque que le temps est à l'orage et que le décor est une île. Par moment, le roman est plus concentré sur l'angoisse provoquée chez le lecteur, que sur l'enquête elle-même, ce qui est tout aussi bon. Les rebondissements se font jusqu'à la dernière page, avant l'épilogue. Ce dernier, justement, est peut-être le seul petit bémol que je pourrais trouver, car je le trouve un peu "long" au vue de ce qu'il contient. Mais rien de bien méchant cependant ! |