Parlez-nous un peu de vous Sophie Jomain...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Elle a été très spontanée et n'avait jamais été une passion avant l'écriture de mon premier roman. Je suppose qu'avoir été bercée par les contes de ma grand-mère m'ont peut-être inconsciemment conduite à l'écriture. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Camus, Süskind, Dumas. Surtout Dumas, je pense. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Hannah, je pense, parce qu'elle me ressemble quand j'avais son âge. Elle est sceptique, naïve et parfois très très soupe au lait. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Stressée. Toujours horriblement stressée, avec la sensation que, peut-être, je me suis complètement plantée. Offrir des histoires qui font rêver les lecteurs, voilà mon vrai plaisir, alors je suis toujours dans l'angoisse de leur avis, du ressenti qu'ils ont eu en me lisant. Si un jour je me trompe vraiment, ma remise en question sera totale. Je ferais en sorte de me corriger. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Je ne réagis pas vraiment, en tout cas pas publiquement. Certaines m'amusent parce qu'elles sont complètement hors sujet et je les partage. Comme par exemple lire qu'il ne faut pas ouvrir mon roman si on pense y trouver de la SF. Le dire est un peu une lapalissade, parce que bien sûr, il n'a jamais été question de SF dans un aucun de mes romans, c'est tellement évident sur la 4e de couverture. Cependant, quand je lis une mauvaise critique fondée et construite, je tâche de l'analyser, de la comprendre et de voir si c'est dans mes cordes d'améliorer les points cités. Pour autant, qu'on ne se trompe pas, la mauvaise critique ne me fait jamais plaisir, mais elle existe, il faut savoir l'accepter et ne pas se noyer d'orgueil ou, à l'extrême, se terrer et tout arrêter. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Avec n'importe lequel qui saura le faire en s'amusant ! Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Non, puisque avant de signer chez un éditeur traditionnel, je suis passée par un contrat à compte participatif. Dans ces cas, et sans entrer dans les détails, ce n'est jamais bien difficile d'être publiée. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Pratiquement pas. Mon mari et l'une de mes meilleures amies. Ce sont d'ailleurs eux qui m'ont poussée à en faire quelque chose. Quels sont vos projets ? Terminer "les Etoiles de Noss Head 4", écrire le tome 3 de "Felicity Atcock", le tome 2 de "Pamphlet contre un vampire", écrire un opus de l’"Embaumeur" (édité par l'Atelier Mosesu), une saga mettant en scène un ancien légionnaire reconverti en thanatopracteur et dépêché sur des enquêtes policières, ainsi qu'une pure comédie sentimentale, à très moyen terme. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Que j'écris comme je suis, sans chichis ni prétention, mais toujours avec investissement et sincérité. Voilà pour le côté sérieux. En vrai, mes romans reflètent à 200% le grain de folie qui m'habite, c'est pourquoi l'univers fantastique me plaît autant, je peux tout dire ! |
Date de l'interview : Décembre 2012 © Des encres sur la papier