Parlez-nous un peu de vous Stéphane Soutoul...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Le besoin d'écriture – car c'est de cela dont il est question – se fait sentir depuis approximativement l'âge de douze ans. Depuis, je n'ai cessé d'écrire dans différents genres, sur divers supports. L'écriture est une activité addictive : plus on s'y adonne, et plus on se voit pris dans une spirale de projets. Partager mes histoires, mes univers et mes personnages est une initiative d'abord générée grâce à une passion inconditionnelle pour la lecture. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Des auteurs issus d'horizons différents m'ont inspiré, à différentes périodes de ma vie : Edgar Allan Poe, Tolkien, Laurell K Hamilton, Stephen King, Neil Gaiman… Les citer tous ici serait une entreprise bien trop longue. Lire la prose d'autres auteurs est vital dans le processus de création littéraire. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? J'éprouve de l'affection pour les personnages en conflit avec eux-mêmes, en proie au doute, à l'incertitude et écraser par les responsabilités… Je suis bien sûr attaché à tous les héros et héroïnes que je mets en scène dans mes romans, mais je me suis investi particulièrement dans l'écriture de Béatrice de Lacarme ("Cœur de Ténèbres") ainsi que de Syldia ("Le Tourment des aurores"). Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Le sentiment qui est mien à la sortie d'un de mes ouvrages est contrasté. Il se partage entre l'excitation et une certaine curiosité, afin de savoir comment les lecteurs vont accueillir une nouvelle parution. La sortie d'un livre est l'aboutissement de plusieurs mois de labeur, d'où une certaine anxiété également. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Toutes les impressions de lectures et critiques sont bonnes à prendre, qu'elles soient positives ou négatives. Pour ma part, je prends connaissance avec attention des divers avis sur mes romans, en essayant dans la mesure du possible d'en tenir compte lors de futurs projets. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Les auteurs francophones et Anglo-saxons avec lesquels je souhaiterais un jour collaborer sont nombreux, mais pour le moment je préfère envisager l'écriture comme une activité solitaire, en travaillant dans mon coin. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Non, trouver un éditeur pour mon premier manuscrit n'a pas été une démarche fastidieuse. Mon premier récit, une nouvelle, a été accepté dans le cadre d'un appel à texte organisé par les éditions du petit caveau, dans le cadre d'une anthologie. Par la suite, le comité de lecture a validé "Le Mal en la demeure", mon premier roman publié. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Avant la publication d'une histoire – qu'il s'agisse d'un roman ou d'une nouvelle – je soumets souvent mes manuscrits à l'avis d'un bêta-lecteur, voire d'un proche. Cela permet ainsi de récolter une première impression sur un texte fraîchement rédigé. Quels sont vos projets ? Je viens de terminer les deux premiers tomes des "Anges d'apocalypse", une série ancrée dans l'urban fantasy qui paraîtra prochainement. Le troisième volet du Cycle des âmes déchues est quant à lui prévu pour février 2013. Concernant les projets en cours, je me consacre actuellement à l'écriture d'une nouvelle série orientée bit-lit, ainsi qu'à une romance qui prendra la forme d'un one shot. Puis je retrouverai l'univers et les personnages des Anges d'apocalypse pour travailler le troisième tome de la série, ainsi qu'un spin-off qui se focalisera sur l'un des personnages de cette même saga. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? J'essaie toujours de faire preuve d'une certaine sincérité à travers les univers et intrigues qui prennent forme grâce aux mots. Je pense que mes romans peuvent intéresser les lecteurs à la recherche d'histoires qui suscitent des sentiments, qui véhiculent un imaginaire accessible à tous… L'important est que les lecteurs puissent trouver de l'évasion dans mes histoires, le temps de quelques pages. |
Date de l'interview : Novembre 2012 © Des encres sur la papier