Stephen King
Stephen Edwin King, plus connu sous le nom de Stephen King, est un écrivain américain né le 21 septembre 1947 à Portland, dans le Maine (États-Unis). Il a publié son premier roman en 1974 et est rapidement devenu célèbre pour ses contributions dans le domaine de l'horreur mais a également écrit des livres relevant d'autres genres comme le fantastique, la fantasy, la science-fiction et le roman policier.
Dans ma bibliothèque...- Cujo
- Christine - Shining - Marche ou crève - Charlie - Minuit 2 - Ecriture, mémoires d'un métier - La ligne verte - Carrie - Dôme (1) - Dôme (2) - Mr.Mercedes - Running Man - Carnets noirs - Fin de ronde - Sleeping beauties - L'Institut - Misery |
Mes avis- Cujo
- Christine - Shining - Marche ou crève - Charlie - Minuit 2 - Ça (1) - Minuit 4 - 22/11/63 - Dreamcatcher - La ligne verte - Running man - Mr. Mercedes - L'Institut - L'Outsider |
CujoAuteur : Stephen King
Genre : Horreur Castle Rock est une petite ville tranquille du Maine. Tranquille ? Oui, jusqu’à ce que Cujo, un saint-bernard, se fasse mordre par une chauve-souris. Dès lors, Castle Rock va connaître un été sanglant…
Stephen King est maître dans l’art de faire frissonner ses lecteurs avec des choses à la base anodines ! Il l’avait déjà montré avec "Christine", une voiture "possédée" et il réitère son exploit avec "Cujo", l’histoire d’un gentil saint-bernard mordu par une chauve-souris. Une fois n’est pas coutume, je vais commencer avec les points négatifs (qui, je le rappelle, n’est que mon avis). Tout d’abord, la version du roman que j’ai ne comporte aucun chapitre ce qui m’a quand même beaucoup dérangé. L’histoire paraît ainsi plus longue et peut facilement ennuyer le lecteur. Ensuite, il y a plusieurs passages assez longs et plusieurs descriptions inutiles à l’histoire, ce qui, comme avec le manque de chapitres, peut vite lasser le lecteur et faire s’essouffler l’histoire. Ce sont vraiment les deux gros points négatifs qui m’ont gêné dans ce récit (Le personnage de Brett me semble un peu trop mature pour ses dix ans). Place maintenant aux côtés positifs. L’auteur étant Stephen King, le lecteur est obligé d’être terrifié par cette histoire, qui peut s’avérer être réaliste. L’auteur va crescendo dans l’angoisse et captive ainsi le lecteur. Tad, le petit Trenton, est vraiment adorable, ce qui permet au roman d’horreur une petite touche d’émotion positive. A un peu plus de la moitié du livre, deux des personnages se retrouvent prisonnier dans une voiture, ce qui donne une impression de huit-clos que j’aime beaucoup, où la mort entoure les captifs. Cela peut faire un petit peu penser au film "Duel", de Steven Spielberg, thriller d’1h30 environ, dans lequel un homme est poursuivi par un camionneur, sans qu’il sache pourquoi. Durant pratiquement la totalité du film, le héros est dans sa voiture, la mort le pourchassant. Ensuite, ce roman, bien qu’il s’agisse d’un roman d’horreur, renferme une morale. Je ne la dévoilerai pas ici, mais cette morale est centrée sur la famille (le livre étant centré sur deux familles, les Trenton et les Camber). La fin est très triste et est obligée d’émouvoir le lecteur. |
ChristineAuteur : Stephen King
Genre : Fantastique Le jour où Arnie voit Christine, une Plymouth Fury 58, il en tombe instantanément amoureux. Il passe beaucoup plus de temps auprès d’elle, même plus qu’auprès sa famille, son meilleur ami Dennis ou encore sa petite amie Leigh. Christine est détestée de tous, sauf d’Arnie bien sûr. Quel mystère entoure donc cette voiture ?
Il n’y avait que Stephen King pour écrire une telle histoire ! Faire d’une voiture le personnage principal, il fallait y penser ! D’aucuns diront que faire 378 pages sur un garçon qui ne pense qu’à sa voiture n’est pas passionnant. Mais c’est sans compter sur le maître incontesté du suspens et de l’horreur ! Au fil des pages, d’étranges phénomènes se produisent au point que le lecteur est effrayé, avec la même intensité que ce que ressentent les personnages du roman. Le lien entre Christine et Arnie m’a fait penser au roman d’Oscar Wilde, "Le portrait de Dorian Gray". Je m’explique : Dans les deux cas, l’objet dont son amoureux les personnages (pour l’un, sa voiture, pour l’autre, son portrait), les font changer radicalement de caractère et les rongent peu à peu, jusqu'à en avoir le total contrôle. De plus, bien que ces deux romans aient une part de fantastique, ils sont décrits de sorte que le lecteur imagine cela tout à fait plausible. Les personnages de King sont divisés en deux parties : les bons et les gentils. Il a même tendance à en faire une caricature : les gentils sont presque parfaits et les méchants sont des brutes épaisses. La troisième (et dernière) partie est la plus palpitante car c’est là où les actions s’enchaînent. Quelques longueurs s’effectuent dans certains passages du roman, et une certaine déception concernant certains personnages s’effectuent à la fin (l’auteur a quand même eu l’idée de donner au lecteur une petite pointe d’angoisse dans les dernières pages). |
ShiningAuteur : Stephen King
Genre : Epouvante Jack Torrance, écrivain amateur, décroche un boulot de gardien dans un hôtel dans les montagnes. Accompagné de sa femme Wendy et de son fils Danny, il y emménage, le temps de l'hiver. Mais très vite, le passé de l'hôtel ressurgit et Jack devient fou à lier. Le don de médium de Danny en est-il la cause ?
En tant que classique de Stephen King, je me devais de lire "Shining". Ce roman fantastico-épouvante est captivant, mais attention à ne pas le mettre entre les mains d'âmes sensibles ou du jeune public. Le début est un peu long, mais les scènes où Danny apparait sont angoissantes, à la limite du flippant (cet adjectif rentrant véritablement en scène à la fin du roman). L'auteur ponctue par moment le récit de phrases en italiques, parfois entre parenthèses, qui indique au lecteur les pensées (pour le moins étranges) des personnages. Il faudra attendre la quatrième partie du roman pour que la folie commence à se déclencher chez Jack, jusqu'à celle qu'elle soit à son paroxysme dans la cinquième et dernière partie du roman. Adorant les romans de huit-clos, "Shining" m'a donc beaucoup plus. Les personnages ne sont pas attachants (sauf peut-être Dick Hallorann), même pas le petit Danny, qui est plus flippant que craquant, mais c'est sans doute voulu, pour plonger encore plus le lecteur dans cet univers terrifiant. Le roman est un beau petit pavé (572 pages), mais il est tellement prenant qu'il se lit rapidement. Après avoir lu ce roman, je suis, du coup, très curieux de lire la suite, "Docteur Sleep". |
Marche ou crève
Auteur : Stephen King
Genre : Anticipation La Longue Marche. Tel est le nom de cet "événement" ce déroulant chaque année où des adolescents âgés de 12 à 17 ans doivent marcher sans s'arrêter au risque de se prendre une balle dans la tête. Pour le vainqueur : 2 millions de dollars ! Plusieurs se sont lancés dans cette aventure pour se jeter un défi. Mais Ray Garraty commence à regretter de s'être embarqué dans cette folie ...
"Marche ou crève" fait partie de cette catégorie d'histoire où durant toute l'intrigue il ne se passe (il faut le reconnaître) pas grand chose. Cependant, tout comme les films "Duel", "Buried" ou encore "127 heures", nous sommes tenus en haleine tout le long, l'ennui ne se faisant pas ressentir. Même s'il a été écrit bien avant, nous pourrions relier ce roman à "Hunger Games" en raison de certains points communs (comme le fait que les participants soient très jeunes) et même à "Non-Stop" de Frédéric Mars, pour le côté "si-je-m'arrête-je-meurs". Ce roman a pour but de dénoncer le fait que les gens ne savent plus quoi inventer pour se distraire, même si la mort est le centre de cette distraction. Cela est d'autant plus affligeant que des personnes se délectent de ce spectacle et qu'il y a des volontaires pour y participer. C'est le message que Suzanne Collins fait passer à travers sa trilogie (sauf que dans Hunger Games, il n'y a pas de volontaires, sauf exception de Katniss). Malgré son titre et sa couverture qui donnent des frissons, l'histoire est moins glauque qu'elle ne laisse le présager (quelques scènes n'étaient tout de même guère réjouissantes). Cependant, je trouve que la manière dont sont construites certaines phrases sont pénibles à lire, ce qui dérange un peu la lecture. Concernant la fin du roman, la seule chose que je peux dire ce qu'elle est pour le moins étrange et surprenante. |
Charlie
Auteur : Stephen King
Genre : Fantastique Vicky et Andy ont tous deux été volontaires pour servir de cobayes pour une expérience scientifique. Un an plus tard, Charlie est née. Grâce, ou à cause, des expériences subies par ses parents, la petite fille à la capacité de détruire. Devenue dangereuse pour certains et une arme extraordinaire pour d'autres, la vie de Charlie est devenue un vrai enfer.
Même sans avoir lu la première page de l'histoire, le lecteur voit immédiatement qu'il n'y a rien de très engageant : une couverture où la peau de la petite fille se craquelle, le résumé qui fait froid dans le dos, ce prénom en guise de titre ( qui, chez King, ne présage rien de bon comme certains on pu le voir avec "Cujo", "Christine", ou encore "Carrie"). La citation en début de roman "C'était un plaisir de brûler", tiré du roman "Fahrenheit 451" de Ray Bradbury, ne fait rien pour arranger les choses. Dès le premier chapitre, Stephen King nous plonge directement dans un univers bizarre, dans une atmosphère où le lecteur se sent irrémédiablement oppressé. Ce sentiment est d'autant plus fort que ce dernier est dû au personnage principal, une fillette qui renferme un pouvoir terrifiant, autre élément que l'auteur aime mettre en scène, comme une Carrie ou un Danny de "Shining". La troisième partie est, à mon goût, la meilleure de toute, celle-ci offrant au lecteur l'arrivée de deux personnages très attachants qui offriront des scènes émouvantes. Dès la moitié environ du roman, l'histoire bascule dans un huis-clos, chose que j'aime énormément. Cependant, j'ai trouvé que cela cassait un peu le rythme de l’histoire, tout comme les nombreuses descriptions et flashbacks. Du coup, la dimension du roman n'est pas aussi haletante, lourde, pesante que ce que l'auteur a déjà pu nous offrir à travers un "Shining" ou encore un "Marche ou crève". La fin est riche en émotions et conclue de manière simple mais efficace le roman. |
Minuit 2
Auteur : Stephen King
Genre : Science-fiction Les Langoliers : En se réveillant, onze passagers d'un avion se retrouvent seuls. Tout l'équipage et les autres passagers ont mystérieusement disparus. A court de carburant, ils doivent se poser. Sur terre, rien ne semble normal ... Le pire, est cet étrange bruit. Les passagers doivent vite repartir, les Langoliers arrivent...
Vue imprenable sur jardin secret : Morton Rainey, écrivain à succès, se retrouve dans une situation des plus horrible. Un homme l'accuse d'avoir volé son histoire. Alors qu'il tente de prouver son innocence, la vie de Morton bascule dans le cauchemar... J'avais vraiment hâte de lire ce livre, le fait d'avoir vu les films tirés des deux histoires présentes dans "Minuit 2" expliquant cela. Avant chacune des deux intrigues, Stephen King explique au lecteur la "genèse" de ces dernières, racontant ainsi comment ces histoires lui sont venues en tête, ce que j'ai trouvé particulièrement intéressant. Concernant "Les Langoliers", le film est vraiment très fidèle au livre, avec seulement quelques modifications légères ça et là (la personnalité de certains personnages n'étant pas tout à fait identique et la présence d'un personnage "inutile" dans le roman). Bien que sachant ce qui allait se passer, j'ai tout de même été captivé par l'histoire, angoissante et oppressante à souhait. Le fait que ce soit une sorte de huis-clos (lorsqu'ils sont dans l'avion puis dans l'aéroport) augmente cette atmosphère pesante et lourde. Autant dire que "Les Langoliers" est l'un de mes récits favoris de Stephen King. En ce qui concerne "Vue imprenable sur jardin secret", je l'ai trouvé un peu moins haletant que son prédécesseur. Bien que plus court niveau pages, j'ai eu l'impression que le récit était plus long que "Les Langoliers". Cependant, l'histoire se permet d'être originale et angoissante par moment. Le film tiré de cette histoire, "Fenêtre secrète" avec Johnny Depp est plutôt une bonne adaptation, bien que, ne l'ayant vu une fois, je ne puis affirmer à 100% qu'il est fidèle au récit de King. |
Ça (1)
Auteur : Stephen King
Genre : Horreur Tout commença le jour où George voulut ramasser son bateau en papier dans un égout. Ça l'attendait. Le petit garçon y trouva la mort. Quelques années plus tard, Ça, frappe de nouveau. Grâce à un pacte, des amis d'enfance vont revenir là où tout a débuté pour en finir avec ce monstre .
Je ne vais pas m’attarder pour le dire, ce roman fut une énorme déception. Pourtant, quand l'on parle de "Ça" de Stephen King, l'horreur et les frissons nous viennent tout de suite. Or, ce en fut pas DU TOUT le cas ici. Hormis les vingt premières pages qui nous livrent un passage terrifiant, la suite n'est que longueur et descriptions à rallonges. Il s'agit, certes, du premier tome de la trilogie, mais de là à passer 500 pages à raconter la vie des personnages pour mieux les connaître, c'est beaucoup trop. J'ai trouvé cela tellement (je n'aime pas employer ce mot) ennuyeux que les scènes où le "monstre" apparaissait ne m’effrayait même pas, ces dernières étant noyées dans ce roman décevant. Sur les 500 et quelques pages que renferment ce roman, Ça, n’apparaît que 30 pages environ (tout le reste ne faisant que raconter la vie des personnages, comment ils se sont rencontrés...). Cela prouve bien que Stephen King est le maître des mises en place extrêmement interminables et qui ne servent limite à rien. Le découpage du roman se veut également très étrange: Il y a des grandes parties qui sont divisées en chapitres, eux-mêmes divisés en sous-parties. Un intermède vient se caler en plein milieu (et encore, il est indiqué que c'est le premier, mais il n'y a pas de deuxième dans ce premier tome). La fin du roman se termine en plein milieu d'une phrase, si bien qu'il n'y a pas de point final et que le lecteur reste pantois devant cela. Je n'ai jamais vu ça. Même si c'est le découpage qui veut cela, je trouve cela totalement absurde, car ceux n'ayant pas aimé ce tome, n’achèterons peut-être pas la suite, donc n'auront jamais la fin de la phrase. Donc, ne vous fiez ni au résumé ni à la couverture du tome 1 de "Ça", car vous serez très déçu. Je ne sais vraiment pas si je vais me trouver la suite, ayant été "refroidi" par ce roman dont j’attendais tout de même beaucoup. |
Minuit 4
Auteur : Stephen King
Genre : Horreur Le Policier des bibliothèques : Pour un discours, Sam Peebles se rend à la bibliothèque et emprunte deux livres pour s'en inspirer. Seulement, il oublie de les rendre à la date fixée. Il est alors loin de s'imaginer ce qui va lui arriver...
Le molosse surgi du soleil : Pour son anniversaire, Kevin reçoit un magnifique Polaroïd qu'il essaye immédiatement. Lorsque la photo sort de l’appareil, c'est la stupeur : la photo offre un décor extérieur et laisse apparaître un énorme chien. Au fur et à mesure que Kevin prend une photo, le chien semble ce rapprocher, jusqu'à ce que... Ayant vraiment aimé dans l'ensemble "Minuit 2", j’espérais qu'il allait en être de même pour "Minuit 4". Ce ne fut malheureusement pas le cas. Dans les deux histoires, Stephen King, comme à son habitude, met des passages longs et souvent inutiles ce qui enlève très souvent le côté horreur et angoissant de l’intrigue. Comme pour "Minuit 2", l'auteur offre au lecteur l'idée de la nouvelle et comment cette dernière lui est venu en tête. Concernant "Le policier des bibliothèques", l'intrigue est plutôt bien amenée, mais c'est tout. Le policier zézaye sans que l'on sache pourquoi, et il ne le fait pas tout le temps. De plus, l'histoire de Dave (qui se révèle être toute la clé de l'intrigue) est certes terrifiante, mais le contraste entre cela et l'histoire de début est tellement grand, que l'on ne sait pas quoi en penser. L'auteur a voulu rendre son histoire trop effrayante, que cela en devient "grotesque". De nombreuses répétitions viennent ponctuer le texte ce qui l'alourdit beaucoup. Il est clair qu'en lisant le résumé, le lecteur ne s'attends pas à ça. La fin est plutôt décevante, comme le reste de l'histoire, bien que l'idée était intéressante. En ce qui concerne "Le molosse surgi du soleil" l'idée de départ est plutôt palpitante. La "naissance" du chien est impressionnante, bien qu'attendue. Le récit présente lui aussi pas mal de longueur ce qui, pour un roman de 200 pages environ n'est vraiment pas une bonne idée. L'épilogue se révèle banal mais il fait tout de même son petit effet. En résumé, ce roman est une déception dans l'ensemble. Je me rend compte ainsi qu'au fur et à mesure que je lis les romans de l'auteur, je ne suis vraiment pas fan plus que ça de ses écrits... |
22/11/63Auteur : Stephen King
Genre : Fantastique Jake Epping, professeur dans une université, se voit confier une mission étrange et, de prime abord, impossible : empêcher l'assassinat de Kennedy. Se retrouvant projeté en 1958, Jake devra enquêter sur Lee Harvey Oswald, assassin présumé du président, mais aussi se créer une nouvelle vie dans le passé... C'est avec une énorme appréhension que je me suis lancé dans ce roman de Stephen King. En effet, mes deux derniers romans lus de cet auteur ("Ça" et "Minuit 4") ont été des déceptions. Avant d'entrer en détail dans l'histoire, j'aimerais faire un point sur l'objet-livre : j'aime beaucoup la couverture (qui se trouve être un article de presse sur la mort de JFk) avec le titre (date de la mort de Kennedy) sur fond rouge sang. En quatrième de couverture, on trouve un autre article, relatant cette fois-ci le sauvetage de Kennedy (cela servant ainsi de bref résumé). En ce qui concerne l'histoire en elle-même, le prologue est là pour montrer le caractère du personnage principal, mais aussi pour émouvoir le lecteur (notamment via le concierge). Le fait que l'intrigue soit contée à la première personne du singulier fait basculer "22/11/63" dans une sorte de journal intime, ce que j'ai plutôt bien aimé. Au début, je trouvais que le fait que la vraie intrigue mette du temps à venir n'était pas dérangeant, puisque Jake souhaite effectuer une mission : celle de rendre la vie du concierge de l'université plus heureuse, en modifiant le passé. Il était également intéressant de voir comment cet homme du futur évoluait en 1958, sans émettre le moindre doute. La part historique est également intéressante. Seulement, le récit tire en longueur et le lecteur s'ennuie. Arrivée la page 500, Lee Harvey Oswald fait enfin sa véritable entrée en scène, mais le côté espionnage qu’entreprend Jake tourne vite en rond. Personnellement, je n'ai pas retrouvé la patte de l'auteur; bien que celle-ci me déçoive souvent. La fin de la quatrième partie vient redonner un coup de boost à l’histoire, tout comme l'événement qui se déroule dès la page 734. Mais cela ne suffit pas à rattraper les longueurs trop présentes du roman. Là où j'ai vraiment été déçu, c'est tout simplement concernant l'intrigue de base. Le roman s'appelle 22/11/63, mais Stephen King en parle pendant une page, et c'est tout !! Le titre, tout comme le résumé, est pour moi, vraiment trompeur. Bien que ce roman mélange fantastique, espionnage et drame, je n'ai pas été convaincu. Et je ne sais pas trop quoi penser de la fin. En bref, je n'ai pas eu une déception aussi grande qu'avec "Ça", mais je m'attendais à beaucoup mieux, au vue de l'intrigue proposée... Lecture commune faite avec Tribulations d'une vie. Son avis ici. |
DreamcatcherAuteur : Stephen King
Genre : Horreur Quatre amis se retrouvent annuellement pour une partie de chasse dans une forêt du Maine. Elle fut jadis leur terrain d'aventures, en compagnie de Duddits, l'enfant mongolien qu'ils avaient adopté comme un petit frère. Et le théâtre, aussi, d'événements qu'ils se sont efforcés d'oublier. Mais les mystères resurgissent, sous la forme de présences étranges et menaçantes que l'armée a entrepris de surveiller de près. Au point de vouloir éliminer tous ceux qui ont pu être au contact de la chose... Avec Stephen King, je ne sais jamais à quoi m’attendre. Les 3 derniers romans que j'ai lu de lui ont été des déceptions et j’espérais que "Dreamcatcher" allait remonter la pente. Ce fut totalement l'inverse, même pire, car je ne suis pas allé au bout du roman. Pourtant, il y avait de bonnes choses dans ce roman : une couverture flippante, un mystère et une peur qui s'installent petit à petit, des premiers chapitres (pas ceux où il y a la présentation des personnages principaux !) qui mettent parfaitement dans l'ambiance. Mais voilà : comme à son habitude, l'auteur alourdit à l'extrême son récit avec des descriptions et des passages qui n'apportent vraiment rien du tout à l'intrigue. Plus je lisais ces passages (qui m'ont vraiment ennuyé), plus j'avais l'impression (pardon pour les fans) que Stephen King cherchait à "combler un manque d'idées" pour fournir un pavé tel que "Dreamcatcher". La présentation de ces personnages est ultra longue ce qui, pour démarrer un roman, n'est pas des plus prometteur. Alors qu'avec l'arrivée de nouveaux personnages (McCarthy et une femme) je commençais à me plaire dans cet univers, voilà que Stephen King tombe dans le lourd. Il n'a alors de cesse pendant plusieurs pages de faire roter et péter ses deux protagonistes (allant même parfois plus loin) , ce que j'ai trouvé totalement inutiles et saoulant. La raison de ces pets m'a laissé vraiment perplexe. Ici, King à écrit de l'horreur juste pour faire de l'horreur. Plus j'avançais dans ce roman, plus je n'avais plus conscience de ce qu'il se passait vraiment, ne comprenant ainsi pas toujours ce qu'il se passait. Après 536 pages (sur un peu moins de 900) j'ai abandonné "Dreamcatcher", chose qui m'arrive rarement ! Avis de Katia ICI |
La Ligne verteAuteur : Stephen King
Genre : Fantastique Paul Edgecombe est gardien-chef au pénitencier de Cold Moutain. Il est chargé de surveiller les condamnés mais surtout de les mener à la chaise électrique. Quand un nouveau détenu, John Caffey arrive, Paul est d'abord impressionné par sa stature, un colosse noir accusé du viol et meurtres de deux fillettes. Mais petit à petit, face à la gentillesse et la bienveillance de John Caffey, Paul ne voit pas en lui un meurtrier. A-t-il des raisons d'y croire autant ? Il n'aura fallu pas moins de 4 déceptions avant que je ne sois de nouveau conquis par l'univers de Stephen King. Ayant adoré le film, j’espérais vraiment que "La ligne verte" soit aussi intense. Et heureusement, je n'ai pas été déçu ! Même si l'atmosphère n'est pas aussi tendue que le film, il n'en reste pas moins que la plume de l'auteur m'a beaucoup plu. A l'évocation des personnages, je me suis tout de suite représenté les acteurs Tom Hanks, David Morse, Doug Hutchison (alias Percy dans l'oeuvre) et bien évidemment, l'inoubliable et impressionnant Michael Clarke Duncan dans le rôle de John Caffey (comme la boisson, mais ça s'écrit pas pareil). Le fait que le roman soit divisé en épisodes (d'environ 80 pages chacun) permet une lecture assez rapide, sans pour autant faire l'impasse sur les scènes cultes tant attendues, décrites avec force. Les passages incluant Mister Jingles offre un moment de détente dans ce huis-clos étouffant, lugubre et "mortel". Le personnage de Percy est parfait dans celui de l'ordure de première, et encore, en restant poli ! A la fois dur, attendrissant et émouvant, "La ligne verte" est aussi bien à voir qu'à lire de toute urgence !! |
Running ManAuteur : Stephen King
Genre : Dystopie Premier quart du XXIe siècle. La dictature s'est installée aux États-Unis. La télévision, arme suprême du nouveau pouvoir, règne sans partage sur le peuple. Une chaîne unique diffuse une émission de jeux suivie par des millions de fans : c'est " La Grande Traque ". Ben Richards, un homme qui n'a plus rien à perdre, décide de s'engager dans la compétition mortelle. Pendant trente jours il devra fuir les redoutables " chasseurs " lancés sur sa piste et activement aidés par une population encouragée à la délation. Tous les moyens sont bons pour éliminer Ben Richards... Le résumé est très prometteur, mais après plusieurs lectures de Stephen King, j'ai appris à me "méfier des apparences". Avec "Running man", je m'attendais à une sorte de "Marche ou crève", mais il s'est avéré que non. Le fait que les chapitres (ou ce qui fait office de chapitres) soient sous forme de compte à rebours m'a plu, me demandant si l'issue serait fatale ou non. Le processus de qualification, si on peut appeler ça ainsi, est intéressant, mais l'attente du début de la Grande Traque se fait ressentir petit à petit. A travers ce roman, Stephen King dénonce sensiblement la mêle chose que dans "Marche ou crève", mais aussi la différences de classes sociales et de ce que les pauvres doivent être obligés de faire pour subvenir à leur besoins, ou sauver les leurs. Cependant, là où la tension devait être présente, donc lorsque Ben Richards s'apprête à être traqué, je ne suis pas parvenu à être pris par l'ambiance, comment souvent chez l'auteur. Ce roman n'est pas une déception comme l'ont pu être certains de ses romans, mais c'est loin d'être un coup de cœur pour autant... |
Mr. MercedesAuteur : Stephen King
Genre : Thriller Pour Brady Harstfield, avoir foncé dans une foule de personnes dans une Mercedes fut une expérience grisante et mémorable ! Qu'il n'est jamais été arrêté le ravi d'autant plus. Bill Hodges, à l'époque sur l'affaire, est maintenant à la retraite. Mais la réapparition de Mr.Mercedes va le remettre sur les rails... Enfin !!!! Enfin un très bon livre de Stephen King ! Il était temps ! C'est donc avec un vrai plaisir que j'écris cette chronique ! Tout d'abord, le prologue est bien écrit, plaçant le lecteur dans une atmosphère apaisante, bien que la fin soit attendue. Cela n'est pas grave du tout, Stephen King réussissant à nous faire attacher rapidement aux personnages et nous captiver, alors qu'il n'y a rien d'extraordinaire dans ce qu'il décrit ici. Les actes perpétués par Mr.Mercedes n'est pas sans nous rappeler les actes de terrorisme dont nous avons été la cible, donnant au roman un côté encore plus terrifiant, haletant. Les quelques échanges épistolaires qu'entretient le tueur avec certains personnages fait un peu penser au tueur du Zodiac, ce que j'ai beaucoup aimé. La lecture des lettres fait frisonner le lecteur, le captivant sans effort. Comme souvent, King s'attarde sur des détails futiles, ce qui, très souvent peu être barbant, mais qui ici rajoute une tension, au plus grand plaisir du lecteur. Le fait de savoir très vite l'identité du tueur est super, car j'adore voir comment les flics vont parvenir à remonter jusqu'à lui. Par moments, ils peut ainsi nous prendre l'envie de leur crier que le tueur est juste face à eux sans qu'ils le sache mais bon... Moments parfois dérangeants, tensions, rebondissements spectaculaires, Mr. Mercedes à tous les ingrédients pour en faire un très très bon thriller, avec la touche Stephen King, évidemment ! Il me tarde de lire la suite, "Carnets noirs" et "Fin de ronde" ! |
L'InstitutAuteur : Stephen King
Genre : Thriller "Bienvenue à l'Institut. Quand les enfants y entrent, ils n'en sortent plus. Au cœur de la nuit, à Minneapolis, des intrus pénètrent dans la maison de Luke Ellis, jeune surdoué de 12 ans, tuent ses parents et le kidnappent. Luke se réveille à l'Institut, dans une chambre semblable à la sienne, sauf qu'elle n'a pas de fenêtre. Dans le couloir, d'autres portes cachent d'autres enfants, dotés comme lui de pouvoirs psychiques. Que font-ils là ? Qu'attend-on d'eux ? Et pourquoi aucun de ces enfants ne cherche-t-il à s'enfuir ? Comme souvent, Stephen King prend son temps et installe tranquillement décor et personnages. Nous nous attachons très vite à Tim, même si le lien entre le début du roman et l'intrigue principale et floue voir inexistante pour le moment. Quand arrive la découverte de l'Institut, l'ambiance King s'installe très vite. Des scènes étranges sont distillées par-ci par-là, sans dévoiler réellement le but de tout cela. J'ai beaucoup aimé les enfants ainsi que leur regard qu'ils portent sur leur situation. Nous pourrions croire que des références sont faites à d'autres personnages enfantins de l'auteur, comme si Stephen King avait voulu réunir tous ces protagonistes en un seul lieu pour s'unir et se venger. Cependant, mais ça ne m’étonne guère, l'intrigue finie par s’essouffler et devient longue, même si la fin vient rattraper un peu ceci. Ce n'est pas une déception, mais ce n'est pas non plus un Stephen King qui marquera le lecteur, du moins pour moi. |
L'OutsiderAuteur : Stephen King
Genre : Thriller / Fantastique Le corps martyrisé d'un garçon de onze ans est retrouvé dans le parc de Flint City. Témoins et empreintes digitales désignent aussitôt le coupable : Terry Maitland, l'un des habitants les plus respectés de la ville, entraîneur de l'équipe locale de baseball, professeur d'anglais, marié et père de deux fillettes. Et les résultats des analyses d'ADN ne laissent aucun doute. Dossier classé. À un détail près : Terry Maitland a un alibi en béton. Et des preuves tout aussi irréfutables que les preuves qui l'accusent. Qui se cache derrière ce citoyen au-dessus de tout soupçon ? Stephen King revient ici avec un roman dont l'intrigue est vraiment intéressante et son issue incertaine. Commençant comme un thriller, l'histoire peine par moment à avoir un bon rythme devenant même répétitive dans sa narration et dans les faits rapportés. Il faudra attendre environ la page 280 pour que l'ambiance devienne plus angoissant, palpable et que l’intrigue prenne un nouveau tournant, sombrant cette fois dans le fantastique, frôlant l'horreur. Avec "L'outsider", King livre dans l'ensemble un très bon roman mais persiste à mettre des longueurs dans son récit. Cependant, au vue de l'ambiance, je pense que cela rend mieux dans la série qui a été réalisée avec, entre autres, Jason Bateman et Ben Mendelsohn (Talos dans "Captain Marvel"). |