Des encres sur le papier
Avis de lecture / Interviews d'auteurs / Ecriture de nouvelles...
  • Accueil
  • Rencontres d'auteurs
  • Dédicaces
  • Projets littéraires
  • Au-delà de la plume d'auteur
  • Paroles d 'auteurs
  • Avis de lecture
  • Je blogue donc je suis
  • L'illustrat'heure
  • Remerciements
  • Pour me contacter
  • Blog & Actus
  • Livre d'Or
  • Facebook
  • Instagram

Parlez-nous un peu de vous Sylvain Johnson...


D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ?

Enfant à la santé fragile, j’ai passé beaucoup de temps alité à la maison. C’est ma mère qui m’a poussé à la lecture, m’a fait découvrir la beauté des mots, le pouvoir des images véhiculées par les auteurs de talent. Ce n’était qu’une question de temps avant que j’essaie à mon tour de créer des histoires.

Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ?
Les écrivains du genre fantastique m’ont grandement influencé. Stephen King, Anne Rice, Dean Koontz, Peter Straub. Mais aussi certains auteurs plus classiques, comme Albert Camus, Anne Hébert, Tolkien.

Parmi tous vos romans, de quels personnages
êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ?

Très bonne question. Je pourrais dire que mes personnages sont tous proches de moi, parce qu’ils sont l’extériorisation et la matérialisation de mes folies, mes peurs, mes amours et mes dépendances. Si je devais en nommer un seul, je crois que ce serait Thomas du "Tueur des Rails". Un homme troublé, prisonnier d’un passé qu’il tente de fuir, de modifier sans succès. Un individu dont le cheminement dans le sentier sinueux de l’existence est ralenti par le poids d’un passé qu’il voudrait tant réécrire. Il s’en sort toutefois, il fait tout en son pouvoir pour réaliser ses rêves. Je suis le Thomas d’après, celui qui a vu la lumière au bout du tunnel.

Comment vous sentez-vous à l’approche 
de la sortie d’un de vos livres ?

Très nerveux. Je me demande : et si c’était mauvais? Et si personne ne l’aimait? Je suis toutefois très excité aussi, parce que c’est mon nouveau-né, sur lequel j’ai travaillé durant des mois, des années. En fait, j’ai appris à estimer l’important de chaque sortie de livre, la publication de chaque nouvelle littéraire. C’est déjà un grand accomplissement que d’être publié, le reste c’est de l’extra.

Comment réagissez-vous face
aux critiques négatives ?

Au début, elles font mal. Un peu comme une lame qu’on m’enfoncerait dans la poitrine. Mais rapidement, j’analyse ce qui est dit, pèse le pour et le contre. Souvent, les critiques vont révéler des choses que nous ignorions sur nos écrits ou encore permettre à nos doutes d’être consolidé. Sans les critiques, négatives ou positives, les auteurs moins connus n’auraient souvent aucun moyen de faire parler d’eux.
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ? J’aimerais travailler sur un roman commun avec les autres écrivains du collectif dont je suis membre. Les fossoyeurs de Rêves. Je suis le seul écrivain québécois du groupe et nous travaillons en fait sur plusieurs projets communs. C’est tout un honneur que d’être associé avec des individus aussi talentueux.

Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé?
Mon premier manuscrit s’est promené chez les éditeurs durant deux ans avant d’être accepté. Trois d’entre eux ont finalement montré de l’intérêt et il m’a fallu faire un choix. Malheureusement, la maison d’édition en question à fermer ses portes six mois après la sortie de mon roman. J’ai eu beaucoup de chance de voir ce projet rééditer deux ans plus tard.

Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage?

Oui. C’est très important d’avoir des amis honnêtes et fidèles à qui donner nos manuscrits. Leurs commentaires et suggestions aident beaucoup. À force de relire son propre texte, je crois qu’on devient aveugle à certains problèmes majeurs, certaines inconsistances dans le récit.

Quels sont vos projets?
En ce moment, deux de mes nouvelles viennent d’être publiées dans des anthologies. La première se retrouve dans "L’anthologie 2014" des éditions "Long Shu Publishing" et l’autre dans l’anthologie "En dessous" chez "Parchemins & Traverses". Dans l’année à venir, les suites tant attendues de mes deux premiers romans verront le jour chez un éditeur numérique français "L’ivrebook". J’ai aussi quelques nouvelles littéraires qui devraient sortir dans différentes anthologies ou magazines dans les mois à venir. C’est sans parler des 3 manuscrits qui ont été soumis chez des éditeurs.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir?

Je les inviterais à fermer les yeux, à respirer calmement et à ignorer les distractions de ce qui les entoure. Je leur demanderais ensuite de se laisser glisser dans les profondeurs obscures de leur âme, de fouiller les décombres de leurs cauchemars, de plonger dans l’abysse de cette folie qu’ils répriment illusoirement. Une fois parvenu à destination, ils découvriront un amalgame de froideur, de solitude et un néant sans fin. Et bien pour moi, écrire, c’est ouvrir la porte de cet endroit et permettre aux sons, images et idées de déferler sur le papier, sur l’écran d’ordi.


Date de l'interview : Avril 2014 © Des encres sur le papier
Powered by Create your own unique website with customizable templates.