Parlez-nous un peu de vous Valentin Musso...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? De mes lectures d’adolescent. Je dévorais à l’époque les Conan Doyle, les Gaston Leroux, les Agatha Christie. Ce sont ces grands classiques qui m’ont conduit vers la littérature policière. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? En plus de ceux que j’ai cités, dans l’univers du policier et du suspense, ils sont très nombreux. Petite liste non exhaustive : Simenon, Stephen King, Richard Matheson, Caleb Carr, Iain Pears, Donna Tartt… Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? En général, je peux me sentir proche de plusieurs personnages dans un même livre. Par exemple, dans le roman que je viens de terminer, "Une vraie famille", chaque partie du livre épouse le point de vue de l’un des personnages. Dans ce cas, vous devez être capable de vous mettre à leur place, sans les juger, en essayant de comprendre leurs motivations. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Moins angoissé que je ne le devrais… Quand un livre sort, je suis déjà dans l’écriture du suivant, ce qui m’aide à prendre de la distance. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Les critiques ne me gênent pas tant qu’elles ont quelque chose d’intéressant et d’intelligent à dire. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Je crois que je serais incapable de travailler à quatre mains. J’envisage vraiment l’écriture comme un travail solitaire. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Comme la plupart des auteurs, j’ai envoyé mon manuscrit par la poste avec une simple lettre présentant le roman. Les choses se sont faites assez vite, j’ai la chance de ne pas avoir énormément galéré. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Mes premiers lecteurs sont ma femme, ma mère et mon éditeur. Ce sont évidemment des lecteurs particuliers car j’attends d’eux des critiques sans complaisance qui peuvent encore influer sur l’écriture du livre. Quels sont vos projets ? Mon prochain livre, "Une vraie famille", sort au moi d’octobre, mais j’ai déjà commencé un nouveau roman qui pour la première fois ne se passera pas en France. Mais il est encore trop tôt pour en parler… Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Si mes livres s’apparentent tous à des suspenses, j’essaie de ne jamais me répéter. Par exemple, certains de mes romans sont historiques comme "Les cendres froides" ou "Le murmure de l’ogre". Je ne reprends jamais les mêmes personnages, mais je suis attaché à certaines thématiques : les secrets de famille, les souffrances de l’enfance et de l’adolescence, l’opposition des classes sociales… L’autre point commun entre mes livres, c’est que j’essaie d’entraîner le lecteur dans un univers qu’il ne connaît pas. Beaucoup de mes lecteurs ont par exemple découvert l’existence des « lebensborn » (des maternités nazies créées dans les années 30) à travers mon second roman, "Les cendres froides". |
Date de l'interview : Septembre 2015 © Des encres sur le papier