Parlez-nous un peu de vous Vincent Portugal...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Je suis d’abord un passionné de lecture. Les livres sont des objets merveilleux. Il suffit de feuilleter quelques pages pour voyager dans un autre monde ! J’aime me plonger dans un univers imaginaire et vivre de belles aventures. J’ai commencé à écrire à seize ans, au cours d’un voyage en Andalousie qui m’a complètement ensorcelé. J’ai vu des merveilles qui ont bouleversé mon imagination. Le palais de l’Alhambra et ses jardins ont eu un effet "déclencheur". J’ai griffonné sur un cahier le début d’une histoire où la magie était omniprésente… et je n’ai pas pu lâcher mon crayon depuis. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Robin Hobb, Orson Scott Card, Terry Goodkind, Guy Gavriel Kay, Alexandre Malagoli, Fiona McIntosh… pour n’en citer que quelques-uns. Je relis régulièrement leurs œuvres magnifiques. En dehors des livres, la musique baroque et l’opéra sont aussi de grandes sources d’inspiration. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? La saga "Le Souffle des Dieux" est très spéciale à mes yeux. Je vis cette histoire depuis dix ans, j’ai donc le sentiment d’avoir partagé toutes les aventures d’Angelo et de ses amis. Je suis lié à chacun des héros que je découvre au fur et à mesure que j’écris. Pour le 1er tome "La Magie Perdue", j’ai bien sûr passé beaucoup de temps avec Angelo… Je ne veux pas vous gâcher la surprise, vous comprendrez vite pourquoi ! Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Très excité ! Jusqu’à présent j’écrivais en secret. L’affaire devient publique, ça me vaut quelques nuits blanches… Publier revient à exposer une œuvre très intime. Heureusement, les réactions sont très positives pour l’instant. L’aventure commence ! Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Les critiques sont utiles, qu’elles soient positives ou négatives. Je les prends toujours en compte. Elles me donnent l’opportunité de prendre du recul sur mon œuvre et de l’améliorer. J’ai besoin d’un regard extérieur pour savoir si j’ai réussi à communiquer les mots et les images qui tournent dans ma tête… Mon texte doit vous guider vers un univers imaginaire. Chaque détail compte, la réalité ne doit pas vous rattraper avant la fin du livre. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Pourquoi pas un ou une auteur(e) de fantasy qui souhaiterait écrire à quatre mains ? Si nous sommes sur la même longueur d’onde, le projet pourrait être fascinant. J’avoue par contre que je ne contrôle pas du tout mon inspiration… Les héros de mes romans n’en font qu’à leur tête, je me contente de faire bouger le décor derrière eux… Il faudra aussi les amadouer. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? La première version de la saga "Le Souffle des Dieux" n’a pas trouvé preneur il y a dix ans. Les intrigues et mon style d’écriture ont eu le temps de mûrir depuis… J’ai entièrement réécrit ces romans récemment. Cette fois, j’ai eu de meilleurs retours et les Editions Valentina m’ont donné ma chance ! Il faut se laisser un peu de temps et s’enrichir d’autres expériences. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? A quelques élus seulement. Ils m’ont fait jurer de ne pas divulguer leurs noms… Quels sont vos projets ? "Le Souffle des Dieux" me passionne et occupe toutes mes pensées. Je finirai d’abord cette saga avant de me laisser entraîner vers d’autres histoires. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? "Le Souffle des Dieux" ouvre la porte d’un univers où la magie est omniprésente. L’imagination est la clé pour voyager dans ce monde où la magie peut être invoquée par des mots bien choisis. La poésie peut vous aider à chauffer un verre d’eau ou faire éclore une rose. Des miracles peuvent survenir d’un simple talisman en cristal… ou d’une rencontre imprévue. |
Date de l'interview : Février 2015 © Des encres sur le papier